Écoles parisiennes en grève, les profs s’expliquent

23 janvier 2013Société

Jérôme Lambert, secrétaire départemental SNUipp-FSU. Photo : L. Malterre.

Entre 80 et 90% des professeurs des écoles étaient en grève mardi 22 janvier 2013. Ce mouvement social très suivi a été notamment lancé par la SNUipp de Paris avec en tête son secrétaire départemental Jérôme Lambert.

Le lendemain mercredi, ils marchaient entre la station de RER Luxembourg et le ministère de l’Éducation nationale, l’occasion de demander à Jérôme Lambert d’expliquer la colère des instituteurs.

Les enseignants grévistes réfutent l’accusation de conservatisme qui leur est faite. Jérôme Lambert l’affirme : la première des revendications est « la concertation ». La réforme du rythme scolaire qui doit rajouter une demi-journée le mercredi ou le samedi matin doit entrer en vigueur à Paris à la rentrée 2013. C’est beaucoup trop tôt pour la SNUipp qui demande que soient organisés des États généraux de l’Éducation nationale.

D’autres actions à prévoir

Pour leur leader, Jérôme Lambert, c’est cette revendication qui, hier mardi, les a rassemblé en si grand nombre. S’ils paraissaient moins nombreux aujourd’hui, le sentiment de colère était bien présent chez les manifestants.

En cause les propos du ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon qui aurait déclaré selon l’hebdomadaire L’Express : « je n’ai quand même pas mis 60 000 postes sur la table pour être emmerdé après ».

Une situation tendue qui pourrait à nouveau conduire à des actions de la part des professeurs des écoles parisiens. La prochaine est d’ores et déjà prévue demain jeudi 24 janvier 2013, le syndicat SNUipp-FSU appelle les manifestants à se rendre à la première réunion publique organisée par la Ville de Paris pour discuter de la réforme des rythmes scolaires.

Regarder l’entretien en trois questions avec Jérôme Lambert :

(durée 4’20)

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2 comments to “Écoles parisiennes en grève, les profs s’expliquent”

  1. […] nationale et au maire de Paris d’agir dans la précipitation et sans concertation comme l’avait expliqué ici-même Jérôme Lambert, secrétaire départemental […]

  2. […] scolaire mais il confie à l’État la charge de satisfaire un corps enseignant qui avait manifesté en nombre contre la mise en place de cette réforme et son application dès 2013. L’école maternelle […]

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