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This article was written on 07 fév 2013, and is filled under Pièces de théâtre.

« Quand on aime, on n’compte pas !? » : jeu de trahisons au Café d’Edgar

Dans sa tradition de spectacles comiques, le Café d’Edgar propose une pièce maligne. « Quand on aime, on n’compte pas !? », mise en scène par Laurie Jesson, est un vaudeville moderne où le comique de situation est rejoint par les enjeux plus actuels de l’argent et de l’engagement.

Un vaudeville contemporain

Kati et Vincent sont mariés depuis deux semaines.

Ils apprennent, simultanément, qu’ils toucheront, individuellement, une grosse somme d’argent. Dès lors le compte à rebours est commencé, ils doivent annuler leur mariage et de préférence aux torts exclusifs de l’autre.

Un vaudeville n’en serait pas un sans amant dans le placard. Dans ce rôle, les amis du couple Lou et Oscar se retrouvent au milieu de machinations dont ils vont petit à petit prendre le contrôle.

Au diable le réalisme

Loin de tomber dans la facilité, la pièce ne se laisse pas dompter comme ça. Les personnages sont d’abord assez antipathiques puis ils s’affinent, l’humour fait de plus en plus mouche et la comédie s’achève sur les rires d’une salle conquise.

La raison à cela est que le spectateur lâche prise au fur et à mesure de la pièce. Le postulat de départ n’est pas crédible ? Les personnages ont des attitudes très théâtrales, voire grandiloquentes ? Passé un quart d’heure, force est de l’admettre : au diable le réalisme, on est là pour s’amuser, et c’est ainsi que la magie se produit.

Pour quel public ?

Les grands thèmes de l’amour et du sexe sont traités avec légèreté et, c’est à souligner, sans tomber dans la facilité ou la vulgarité. Cette comédie s’adresse à ceux qui aiment les vaudevilles modernes, à ceux qui cherchent à passer une soirée à rire en couple ou entre amis.

Le Café d’Edgar, 58, boulevard Edgar Quinet.

Photos : Julian Villalba.

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